Au lendemain de la publication de résultats particulièrement décevants, Facebook leader des réseaux sociaux dans le monde, s’est effondré à la Bourse vendredi 27 juillet 2012 atteignant des niveaux inédits.
Le groupe californien qui est tombé jusqu’à 22,28 dollars en séance et a finalement abandonné 11,7% à 23,71 dollars, soit un repli de 38% par rapport à son cours d’introduction de 38 dollars le 18 mai dernier.
Le recul du titre vendredi à Wall Street est d‘abord du aux inquiétudes sur la façon dont Facebook entend générer d’importants revenus avec ses produits pour appareils mobile ont estimé plusieurs analystes.
Jeudi soir Facebook a publié une perte nette de 157 millions de dollars, comparée à un bénéfice pour le site internet de 159 millions de dollars un an plus tôt.
La société de Palo Alto publie cependant un bénéfice de 12 cents conforme aux prévisions des analystes.
Le chiffre d’affaires légèrement supérieur aux attentes, atteint 1,18 milliard de dollars contre 1,15 milliard, soit une hausse de 32% sur un an.
En Europe, les propos de Mario Draghi ( BCE) jeudi, ont permis aux Bourses européennes de clôturer en nette hausse.
La séance de vendredi a notamment été marquée par la mobilisation de la France et de Allemagne pour éviter un nouvel été meurtrier sur les marchés, après les propos rassurants, la veille de Mario Draghi, président de la BCE.
La chancelière Angela Merkel et le président François Hollande ont indiqué dans un communiqué commun diffusé à l’issue d’un entretien téléphonique « La France et l’Allemagne sont fondamentalement attachées à l’intégrité de la zone euro. Elles sont déterminées à tout faire pour la protéger » ont-ils déclaré.
La BCE préparererait un « plan concerté » avec les Etats, a indiqué vendredi le quotidien Le Monde.
La rigueur imposée aux pays de la zone euro pour tenter d’enrayer la crise de la dette a de nombreuses conséquences économiques et politiques.
Le chômage en Espagne a atteint au 2e trimestre, 24,63%, un niveau record.
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