Depuis la vague de suicide chez France Télécom en 2009, le débat dans l’espace public sur la souffrance au travail se développe.

A l’Assemblée nationale et au Sénat des groupes et des commissions se sont emparés de la question.

Pour venir en aide aux salariés parfois silencieux des associations se mobilisent sur la toile pour tenter d’apporter des réponses.

Le site de la Fnath, l’association des accidentés de la vie, permet d’avoir accès à des informations sur les facteurs de risques de souffrance au travail, sur le harcèlement moral ou encore le stress et conseille les internautes pour faire face à ces situations.

Le site a notamment pour objectif de permettre aux salariés de mettre fin à leurs angoisses et de témoigner de leur mal-être en informant les salariés qui se sentent mal au travail.

73% des Français en souffrent.

73% des personnes interrogées à l’occasion d’un sondage réalisé par l’institut Ipsos pour la FNATH, disent souffrir souvent ou très souvent d’au moins un des cinq problèmes ( Fatigue, troubles du sommeil, troubles musculo-squelettiques, angoisses, troubles alimentaires.)

Dans la longue liste des maux des salariés, le facteur « crise » apparaît chez 70% des personnes interrogées qui déclarent ne pas pouvoir accepter davantage de souffrance dans leur vie professionnelle du fait de la crise.

A l’inverse 29% des personnes interrogées indiquent qu’elles le pourraient.

Les catégories socio-professionnelles qui souffrent souvent ou très souvent de problèmes liés au travail sont en priorité celles modestes (74%)alors que chez les catégories supérieures le taux est moindre (68%).

En juillet 2012, l’ancien PDG de France Télécom et son ex-numéro deux, ont été mis en examen en tant que personne morale dans l’enquête sur la vague de suicides survenue chez l’opérateur en 2008 et 2009.

Selon une enquête réalisée par l’Organisation mondiale de la santé, 50% à60 % des jours de travail perdus le sont pour des raisons inhérentes à la souffrance au travail.